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Histoires d’experts - Épisode 1 : Thomas Noël, ingénieur Doctrine, EDF

Peux-tu nous parler de ton rôle chez EDF ?

Je suis ingénieur dans le groupe doctrine réacteur à la Direction Technique d’EDF, basée à Lyon. J’ai rejoint cette équipe il y 3 ans et je travaille au sein du groupe EDF depuis 19 ans. J’ai notamment passé plusieurs années sur différentes centrales en exploitation.

En quelques mots, notre travail s’articule autour des rapports de sûreté pour la conception des réacteurs nucléaires.

 Il y a globalement quatre grandes activités concernant le parc nucléaire existant et les futurs réacteurs : 

  • La rédaction de chapitres du rapport de sûreté (RDS) ;
  • L’appui-conseil auprès des équipes projet pour décliner les exigences de sûreté ;
  • Le contrôle indépendant de certaines modifications dites notables en lien avec le RDS ;
  • Des étapes de validation des éléments à transmettre à l’ASNR.

Qu’est-ce qui te plait dans ton métier ?

C’est vraiment très intéressant d’aller en profondeur dans une thématique, d’aller chercher de la donnée, de comprendre l’origine des exigences de sûreté et d’instruire le besoin de les faire évoluer au juste nécessaire.

Quels sont les défis que tu rencontres au quotidien ?

Une recherche chronophage et des sujets d’interprétation

Notre métier nécessite de comprendre d’où vient l’exigence, comment elle avait été définie, pourquoi elle avait été écrite d’une telle façon il y a 6 mois, ou il y a 15 ans. C’est un peu de “l'archéologie de sûreté” qui peut vite prendre du temps pour retrouver la référence du document recherché.  

De plus, les exigences de sûreté sont assez générales et toujours potentiellement interprétables car exprimées de manière à couvrir des configurations diverses. Si c’était évident à la lecture de la règle, on ne serait pas sollicités pour avis.

Des sujets très techniques et une dépendance forte à un petit nombre d’experts

Pour obtenir l’historique sur la formulation et le sens de nos exigences de sûreté, la mémoire de nos experts est régulièrement interrogée. Leur savoir est précieux et ce sont eux qui capitalisent beaucoup de savoir. Sans eux, il est très compliqué de trouver l'origine des exigences. Dit autrement, on voit le menu (le RDS) mais on a parfois du mal à retrouver la recette !

Une capitalisation du savoir optimisable

Je pense qu'une amélioration est encore possible dans la capitalisation du savoir. Il est important de tracer les réponses apportées. L’appui conseil peut parfois être apporté par mail avec le risque que l’information ne soit pas totalement transmise ou conservée dans la durée voire obsolète plus tard.

Quelle valeur tu vois dans Ask EDF ?

Un gain de temps

Cet outil devrait nous permettre de gagner du temps sur cette phase d’archéologie. Le temps gagné peut être consacré à l’analyse et à des sujets qui ont une réelle valeur ajoutée.

L’objectif n’est pas du tout de remplacer les experts de la DT par une IA. L’objectif est plutôt qu’Ask EDF devienne notre porte d’entrée dès qu’on nous pose une question, pour retrouver des réponses déjà validées par des collègues du groupe sur les thématiques de responsabilité du groupe DR.

Une sécurisation du savoir dans le temps

Cette sécurisation du savoir dans le temps est essentielle pour gagner en performance dans la durée avec une transmission efficace du savoir. 

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