Interview : Comment CEM met en place une stratégie Knowledge Management moderne ?

Intégré au Pôle Nucléaire de VINCI Energies, Cegelec CEM réalise des grands projets multitechniques en Ingénierie mécanique et électromécanique, dans un environnement nucléaire exigeant, garantissant un futur bas carbone. Au regard de la longue durée de vie de leurs projets hautement complexes, la nécessité de capitalisation des connaissances opérationnelles est forte et croissante. CEM a donc un objectif stratégique de développement durable des savoir-faire en permettant une montée en compétence des collaborateurs : CEM croit en la capacité de chacun à prendre des initiatives, à calculer les risques, à envisager le succès et à l’atteindre.
Jean-Yves Perrin, Chef d'entrerpsie CEM
Jean-Yves Perrin, Chef d'entreprise CEM
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Ask for the moon : Que faites-vous chez CEM ?

Jean-Yves Perrin : Notre activité consiste à assurer la prolongation de vie des différentes centrales nucléaires en France. Et on réalise à peu près une vingtaine de millions d'euros de chiffre d'affaires annuellement avec 65 collaborateurs. J'ai la responsabilité d'animer cette entreprise.

Quels sont les nouveaux enjeux de Knowledge Management pour vous ?

Jean-Yves Perrin : Depuis 2 ans, on a lancé un plan de transformation, le plan A.V.E.N.I.R qui comprend 5 zones de défi. L’une d’entre elles est la capitalisation des connaissances ou le “Knowledge Management”. J’étais à la recherche d’une solution moderne de capitalisation des connaissances. On a disposition depuis des années une solution de gestion des briques de connaissances et on encourage les collaborateurs à déposer des retours d’expérience (REX) sur les produits, les projets, les pratiques au sein de ces briques de connaissances, au sein d’une solution de Product Lifecycle Management (PLM) qu’on utilise comme une gestion électronique des documents (GED) améliorée et optimisée.

Pourquoi investir dans une solution capitalisation collaborative comme Ask ?

Jean-Yves Perrin : Je mesure régulièrement le taux de consultation de ces briques de connaissances explicites : Ce taux de consultation était en chute, ce qui est normal parce que ce format de capitalisation est très, voire trop structuré : Pour déposer de la connaissance, il faut ouvrir un fichier, il faut un vérificateur, il faut des approbateurs, c’est très cadré et pas très “suer friendly”. Donc dans le cadre ce plan AVENIR on s’est mis en recherche de solutions plus “user friendly” pour capitaliser plus rapidement. L’idée d’un “forum” collaboratif, on l’avait depuis des années déjà, mais Ask CEM a vraiment coché toutes les cases de notre besoin.

Qu’est ce qui vous a convaincu de travailler avec Ask for the moon ?

Jean-Yves Perrin : On a été convaincu par le retour d’expérience de Framatome et Bouygues : Ask for the moon avait travaillé avec un groupe aussi complexe que nous, dans la filière nucléaire. Framatome ayant une activité qui ressemble à la nôtre, si ça marche chez Framatome, ça va marcher chez nous. On déploie des solutions assez régulièrement d'ingénierie système. Cette année, on a eu deux ou trois chantiers de transformation, et une telle rapidité de déploiement, on n'avait jamais vu ça. En 2 mois, on avait une solution que l’on pouvait utiliser, et les gens s’en sont vite emparés. Les premières questions qui ont été posées, on voit que ce ne sont pas des questions téléguidées. On voit un certain nombre de questions impulsives, et c’est un très bon signal : Les gens utilisent Ask CEM aussi facilement qu’ils utilisent Whatsapp. Ils sont confortables avec l’application.

Vous-même, vous vous servez de la plateforme ?

Jean-Yves Perrin : Je me sers personnellement de la plateforme ! Je suis un sponsor de Ask CEM, et j’essaye de répondre relativement vite quand cela concerne mon champs de compétence ; j’ai un devoir d’encouragement des collaborateurs à utiliser la plateforme, et en tant qu’utilisateur, je dois reconnaître que ça marche très bien.


Illustration : Copyright Xavier Boymond – Prise de vue réalisée pour VINCI Energies Nucléaire

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